Les Échos, 16 septembre 2015 –

L’accueil des réfugiés :  « Nous ne pouvons sortir de l’impasse qu’avec plus d’Europe. Si l’Europe n’arrive pas à s’entendre, nous allons vivre des moments difficiles, parce que les réfugiés seront de plus en plus nombreux, qu’ils soient liés aux guerres, aux dictatures, à la terreur ou au réchauffement climatique. Les réfugiés climatiques sont déjà plus nombreux que ceux fuyant la guerre, et ils ne pourront jamais revenir chez eux pour la bonne raison que leurs territoires disparaîtront. Sachant que les réfugiés et les migrants sont beaucoup plus nombreux en Asie eten Afrique qu’en Europe, il faut que l’Europe apprenne à partager cette responsabilité, d’autant plus qu’elle n’est pas étrangère à la situation au Proche-Orient, tout comme les Etats-Unis, qui devraient faire un effort supplémentaire. »

La scission à EELV : « Je suis en train d’assister à un immense gâchis. C’est déplorable qu’à quelques semaines de la conférence sur le climat, les écologistes offrent à la France le spectacle de leurs divisions, au lieu de proposer des projets de société. »

S’allier avec la société civile : « Nous devons passer des alliances, mais pas avec le PS, qui traite l’écologie comme un strapontin. A Grenoble, ce n’est pas avec Jean-Luc Mélenchon qu’Eric Piolle a gagné la mairie, mais grâce à son alliance avec la société civile. Nous sommes bien obligés de sortir du cadre politique traditionnel, car même si on ne voulait pas en sortir, il nous jetterait de lui-même. Ce système est arrivé à son terme, il est essoufflé. C’est par le bas que la transformation se réalisera.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150916/lec2_crible/021327726485-noel-mamere-depute-de-la-3e-circonscription-de-gironde-1156061.php?IKWjA3RID550OxBo.99